La commission de réforme de Limoges admet Jean Maurice apte au service armé comme 1er sapeur radio le 9 décembre 1916. Enfin Jean va pouvoir vraiment se rendre utile.

Dépendant alternativement de l’armée et du ministère de l’intérieur en fonction des missions qui lui seront allouées, il fait tantôt des tests sur les nouveaux systèmes radios, tantôt il enseigne ce qu’il connait aux militaires,tantôt il est responsable de la mise en place du système émetteur-récepteur..

En effet en ces années 1917 1918 le système radio évolue très vite. Il a l’avantage de fonctionner sans fil et d’être moins sensible à l’artillerie ennemie, et surtout commence a être embarquée dans les avions et les véhicules militaires, mitrailleuses, chars…toutes  technologies en pleine expansion.

Il faut donc tester la fiabilité des transmissions, les mettre en oeuvre le plus rapidement possible et enseigner ces techniques aux services concernés, français et alliés au fur et à mesure de leur arrivée sur le territoire français.

Ainsi se retrouve-t-il au Valdahon près de Besançon à donner des cours aux soldats de l’alliance en anglais, sur les aérodromes de Plessy dans la région parisienne à tester les communications aériennes..

Jean Maurice devant son poste de transmission radio

Et comme à son habitude il découvre à pied, en vélo ou en voiture ces régions si différentes de sa Provence natale. D’un contact agréable et très respecté de ses hommes, il se fera de nombreuses relations qui perdureront au delà de la guerre.

Il continue d’écrire quotidiennement à sa mère ou a sa soeur, laissant ainsi un témoignage assez précis de sa vie. Il leur masque les risques réels encourus afin de ne pas inquiéter sa mère déjà angoissée par sa longue absence. Seuls ses amis militaires connaissent ces dangers et plus tard sa femme à qui il racontera son périple

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