Août 1914: la première guerre mondiale éclate alors que Jean Maurice a 18 ans. Il travaille au service contentieux de la Société Marseillaise de Crédit et veut se faire enrôler rapidement. Mais le voilà recalé pour « faiblesse de coeur » … Il voit partir plusieurs de ses amis de l’oeuvre « Timon David » dont il fait partie, et cela lui déplait de rester à Marseille. Alors ce passionné de technologie moderne depuis qu’il est enfant (photographie, électricité, téléphonie), radio amateur éclairé va jouer la carte technique et réussir à se faire intégrer au 8è Génie radio comme télégraphiste.
Le 09 08 1916 il part faire ses classes à la Couronne, près d’Angoulême
Notre Marseillais laisse ses jeunes amis de l’oeuvre mais surtout sa mère veuve depuis quelques années et sa soeur, Marguerite, encore étudiante. Pour les rassurer, il leur promet de leur écrire tout les jours. Cette promesse il la tiendra pendant ses 3 ans d’absence, leur envoyant soit un petit mot, soit plus souvent des cartes postales, témoins de ce qu’il découvre. En effet Jean très curieux de nature parcourt dès qu’il le peut les régions où il est cantonné, rencontre les habitants, observe les paysages et l’architecture locale avec un oeil très critique.
La collection de carte postale de Marguerite s’accroît de façon impressionnante, rassurant au passage la mère de Jean qui se morfond. Ces cartes ont traversé le temps à l’abri dans une malle…
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