Nous ne savons rien de notre destinée

Norbert Ladoubart devant l'école de Fouilloy alors qu'il est encore élève instituteur

Norbert Ladoubart devant l’école de Fouilloy…

Il n’est encore qu’un jeune normalien plein d’espoir en la vie!

1914! Le premier conflit mondial éclate, chamboulant tous les projets de Norbert Ladoubart, élève à l’école normale de Beauvais. Son père lui aussi instituteur à Fouilloy dans l’Oise est mobilisé dès le premier jour. Norbert né en 1896 à Grez, peut terminer ses études dans une atmosphère survoltée. Nos jeunes normaliens se sentent directement concernés par le devenir de tous leurs camarades enrôlés. Immédiatement un réseau de courrier et d’entraide se met en place. Celui-ci perdurera jusqu’à la fin de la guerre. Ces missives, riches d’émotion et de vie, nous informent sur le ressenti de la jeune génération au contact avec les horreurs de la guerre. La censure viendra vite mettre un terme au courrier trop réaliste, laissant les informations se transmettre oralement au gré des rencontres ou en détournant  les missives sur le courrier civil.

Comme de nombreux amis, Norbert suit le cursus à Saint-Cyr puis se spécialise dans les mitrailleuses, technique en pleine évolution, sur les conseils des copains…

Ce recueil reprend les correspondances que Norbert a reçues de ses amis d’étude, puis des militaires dont il a fait la connaissance sur les zones de combat, imagées par les cartes postales venant de tout le territoire.

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